Notre rédacteur Golf.be Xavier Champagne revient sur l'actualité sous un autre angle.
Deux types de golfeurs…
Le World Handicap System a fait son apparition en 2020. Ce WHS est déterminé par rapport aux huit meilleurs scores de vos vingt derniers scores qualifying. Pour beaucoup, ce WHS est incompréhensible et pas trop apprécié.
L'handicap WHS d'un joueur change rapidement. Score Differential, Adjusted Gross Score, Extra Day Score… Tous des éléments assez incompréhensibles qui déterminent le WHS.
Pour les uns, une très bonne chose. Pour les autres, une très mauvaise. On peut donc aujourd'hui diviser les golfeurs en deux catégories.
Le premier groupe tente clairement de diminuer son handicap. Ils jouent beaucoup de tournois pour y arriver. Le WHS les y aide…du moins s'ils jouent bien. Sinon, leur handicap remonte.
Ce qui concerne et inquiète le deuxième groupe. Des golfeurs qui ne veulent absolument pas que leur handicap diminue. Au contraire. Au plus haut il est, au plus de strokes ils ont. Plus confortable en tournois… Il y en a même qui délaissent les tournois en single pour conserver cet handicap confortable. Sauf s'il s'agit d'un tournoi intéressant et prestigieux en single.
Le système n'est donc pas infaillible. Notamment auprès des joueurs non-affiliés à un club, comme aux States et aux Îles Britanniques, qui ont du mal à atteindre un handicap. Lorsqu'ils jouent au greenfee, ils peuvent rentrer leur score pour atteindre un handicap “correct”.
Ce qui est moins le cas en Belgique, puisqu'il faut être membre d'un club reconnu par la Fédération Royale Belge de Golf pour être reconnu comme un vrai golfeur. Retour à nos deux types de golfeurs.
De quel groupe faites vous partie ? Parmi les compétiteurs qui veulent toujours faire un bon résultat, ou dans la catégorie des compétiteurs qui ne s'intéressent pas du tout à leur WHS ?
Heureusement, il reste un troisième groupe. Le plus grand. Celui des golfeurs qui pratiquent ce sport uniquement pour leur plaisir. Qu'ils continuent ainsi.