Les sponsors des tournois de l'US PGA Tour font le gros dos. Il devient de plus en difficile pour les parcours de golf à trouver les budgets nécessaires pour attirer un tournoi.
Prenez le Waialae Country Club. Leur title sponsor Sony a fait savoir que les 9 millions dollars de prizemoney étaient, en fait, déjà supérieurs à ce qu'il voulait injecter dans le tournoi.
Sans parler des “signature events”, comme The Sentry, où le prizemoney est, chaque fois, de 20 millions dollars. Une augmentation dûe, bien entendu, au LIV Golf. Dès le lancement du Tour saoudien, l'US PGA Tour a tenté de la contrer avec une augmentation de ses dotations. Ce qui, parfois, a réussi, mais d'autres tournois ne savent pas suivre.
Pour l'instant, ça passe encore. Par exemple, pour sa victoire au Sony Open, Nick Taylor a reçu un beau trophée, un collier de fleurs et un chèque de 1.566.000 dollars.
Le Tour européen, mis à part les cinq Rolex Series, connaît le même problème que l'US PGA Tour.
Cette semaine, on distribuera 9 millions au Hero Dubai Desert Classic, alors que le prizemoney d'un tournoi normal, comme le Soudal Open, est de 2,5 millions dollars. Et oui, on parle aussi en dollars sur le DP World Tour...
Nacho Elvira, le vainqueur du Soudal Open 2024, a gagné 400.000 euros. Quatre fois moins que le vainqueur du Sony Open Nick Taylor. On comprend donc pourquoi chaque joueur du DP World Tour vise une place sur le Tour américain. Ou, si possible, vers les millions du LIV Golf.