Notre rédacteur Xavier Champagne revient sur l'actualité sous un autre angle.

Enfin…

Thomas Detry a enfin gagné le gros tournoi qu'il attendait depuis plusieures années. Devant 700.000 spectateurs, il a gagné le WM Phoenix Open. Il n'oubliera pas de si tôt le fameux trou “Coliseum”.


Là où, les Américains espéraient que le “cool Belgian” allait craquer. On entendait les “USA, USA, USA!” quand Daniel Berger rejoignait le tee, mais c'était sans compter sur Tom qui mit sa balle à trente centimètres du trou. Même si la victoire était alors actée, Thomas continua en rentrant encore deux birdies sur les deux derniers trous. Quatre consécutifs. Rien à faire pour ses adversaires.



Sur le dernier trou, son caddie Lee Warne lui conseilla de profiter de cette victoire annoncée. Toujours relax, il n'y avait pas pensé. Aucune émotion excessive.

Il aura, bien entendu, repensé à ses nombreux tournois où il rata de peu la victoire. Tout le monde était d'accord pour dire que Thomas Detry avait le potentiel d'un vainqueur, mais qu'il échoua chaque fois dans la dernière ligne droite. Ce qui aujourd'hui est de l'histoire ancienne.



Thomas Detry entamera jeudi The Genesis Invitational comme “winner”. Il sera ainsi accueilli sur le tee de départ. Ce qui donnera un peu de pression supplémentaire. Mais Tom sait gérer cette situation. Surtout depuis qu'il a enfin combattu ses démons. “Gagner un premier tournoi est le plus difficile, en remporter un deuxième est plus facile…” est un adage général dans le sport.

Aujourd'hui, Thomas peut se fixer des objectifs plus élevés. Vainqueur d'un tournoi sur l'US PGA Tour, il s'est assuré une carte pour deux saisons supplémentaires sur le Tour américain. Il pourra aussi jouer tous les gros tournois, dont les Majors. Même si ça c'était déjà presque le cas. Depuis hier, il sera considéré comme un “winner”. En quête d'une deuxième victoire.